Avant de pénétrer dans Santiago par une banlieue sans fin, le chemin traverse des chaîneraies centenaires,

et des bois d’eucalyptus multicolores.

Curieusement, il n’y a pas trop de monde ce matin.
Le chemin est silencieux. Derniers instants de calme.
Beaucoup songent au chemin parcouru, avec la joie de toucher au but.

Chacun revit ses moments les plus forts, de rire, de douleur, d’angoisse, d’incrédulité.
Chemin de lumière.
Chemin d’aventure.
Chemin de vie.

A notre passage, les chênes respectueux s’inclinent en nous félicitant.

Les grands eucalyptus ont joué pour nous avec leurs tuyaux d’orgue.

A midi je suis au milieu d’une foule immense pour la messe des pèlerins.

Une cérémonie chargée d’émotion et de respect.

C’était mon Everest, c’était mon Cap Horn.
Je devais le faire.

Je vous embrasse.

A suivre ….