Le menu peregrinos de ce soir, est une « paella rurale ».
Un peu de poulet, du chorizo, des épices, un tour de main, et beaucoup de riz.

Nous étions 6 pour la partager. Dario le Slovène, Markus de Nuremberg, Hans l’autrichien, Brigida de Dublin, et Michi le japonais.

Une soirée d’échanges, de partage, et de reconnaissance.
La cerveza ne peut toujours pas grand chose pour mon espagnol, par contre le vino tinto a largement boosté l’accent de mon english school.
Nous sommes repartis à 7h, sur les longs chemins de la Meseta.

La fraîcheur matinale et la brume environnante ont bien agrémenté les premières heures de marche.

Castrojeriz, le premier village se dessine à peine depuis la route.

Dommage pour l’absence de lumière, c’est une vraie carte postale.
Sur le mur de l’église, (fermée pour travaux), d’étranges sculptures accompagnent notre passage.

Avant de reprendre l’ascension du plateau, une ancienne voie romaine nous raconte 2000 ans d’histoire sous nos pas.

Et c’est à nouveau la grimpette sur plus d’un km.

Pour une fois, le soleil ne manque pas à l’arrivée.

D’interminables lignes droites, dans un maquis sauvage entrecoupé de quelques cultures. Sans relief, ni saveur.

Paysage plat et monotone, comme dans les livres.
Ça pourrait être pire. Seul le temps maussade nous préserve.

13h, le soleil revient et instantanément un plomb nous fond dessus.

Il est préférable de s’arrêter là, et d’en garder pour demain.

J’ai parcouru 1098 km, il m’en reste 426 !
A suivre ….