Après une nuit dans l’ancienne école du village transformée en gîte, et décorée des anciennes cartes de géo et des panneaux d’apprentissage de lecture de mon enfance;

Départ à 8h pour une petite étape.
En apparence seulement, car moins longue mais plus ardue en dénivelé.

On monte à 1200m, on redescend à 900m, et on remonte à 1100 pour redescendre à 600m dans le fond de la vallée. Bâtons de marche indispensables.

Des chemins de chèvre, sur des sentiers détrempés que le soleil n’arrive pas à sécher. J’ai raté un peu le paysage, parce qu’il faut garder les yeux rivés au sol dans les éboulis. Ne pas se laisser tenter par les grandes pierres plates couvertes de mousse, qui n’attendent qu’un moment d’inattention pour provoquer le salto arrière. Dure épreuve pour les genoux. Ce soir, une prière spéciale à St Voltaren.
Les bâtons bien utiles aussi en traversant les hameaux, où chaque ferme possède 3 ou 4 chiens en liberté. D’apparence placide, ils reviennent par derrière les mollets pour tenter leur chance.

Certains pensent toujours que le pèlerin est comestible.

Arrivée au bord de l’Allier en début d’apm, pour tremper les pieds dans l’eau d’une belle rivière à saumons mais où la pêche est interdite comme dit le panneau ??

Superbes paysages, quelques frayeurs dans les descentes, et de belles découvertes ( j’en suis à ma 3ème chapelle)

 Faudra me méfier, je vais bientôt entendre des voix ou me prendre pour un autre JC !
Il reste 1489 km, à suivre …