Dimanche 16 juin. Je quitte l’albergue San Saturnino à 7h.

Il fait déjà 18 degrés. Ça promet.
C’est une grosse étape, car il y a peu d’hébergements sur la route. La prochaine ville est à seulement 10km.

J’y arrive vers 9h. Najera, ville sans fard. De la brique, du béton et des tags. Le chemin y pénètre entre 2 hangars d’une vieille zone artisanale épuisée. Je longe des immeubles vétustes, crasseux et mal habités.
A la sortie, une balise permet de vérifier mon compteur.

Je prends de la hauteur et je retrouve ma solitude.

Je suis toujours sur le bon chemin.

Santo Domingo de la Calzada a donné son nom à la ville. Ingénieur, bâtisseur, né en 1040, il sût persuader les puissants de l’intérêt d’investir et de favoriser le pèlerinage vers St Jacques. Il fit construire des hôpitaux, des routes et des ponts. Saint Dominique de la Chaussée. Un ancien de la DDE en somme.
Je m’installe dans une usine à pèlerins. Tout est neuf, et bien équipé. Mais c’est de l’accueil de masse.
16h. J’entre dans la cathédrale

à la recherche des 2 gallinacés !

Depuis le moyen âge, la tradition se perpétue. Un coq blanc et une poule blanche bien vivants, se trouvent dans une cage à l’intérieur de l’église.

Ça prendrait trop de lignes de vous raconter l’histoire. Je vous laisse chercher la légende du « pendu, dépendu »

j’ai parcouru 962 km, il m’en reste 562 !