J47 – Boadilla – Carrión de los Condes 26 km
224 juin 2013 par Jean-Claude
L’albergue El Camino, un décor de Club Med.
Un accueil de pro, et un prix mini à 6 euros la nuit, et 9 pour le dîner.
En échange, c’est plein à craquer.
Et bien sûr on s’entasse.
Alors j’écourte le séjour. Levé à 5h, parti à 6h.
Une grosse chaleur est annoncée. Il faut faire le max. du parcours avant midi.
C’est samedi, rien n’est encore ouvert.
8h, premier arrêt casse croûte pour Markus et Dario.
J’ai opté pour un méga café croissant.
Pour me faire plaisir le patron du bistrot a passé le croissant au micro ondes !!!
Ça m’a fait un gros chamallow.
Les premiers kms entre les roseaux et les pêcheurs d’écrevisses, nous font découvrir les moustiques locaux.
Invisibles, mais efficaces.
Le chemin côtoie le canal de Castille
qui irrigue toute la plaine jusqu’à Leõn.
La Castille, grenier à blé de l’Espagne.
Villalcázar de Sirga, première église ouverte un matin, sur ma route.
A l’entrée, je dois payer 1euro. Je ressors aussitôt.
La route qui mène à Carrión de Los Condés est toute neuve.
Un panneau en rappelle le coût et les bienheureux financeurs publics. Son tracé copie à l’identique le chemin historique. Bien lisse, bien droit et sans ombre.
Et ça dure 10 km.
A l’arrivée, le monastère Santa Clara nous accueille sobrement, mais nous offre son ombre de onze siècles.
Nous ne verrons pas les Clarisses qui resteront cloitrées.
J’ai parcouru 1 124 km, il m’en reste 400 tout rond !!
A suivre ….
Catégorie Journal
Merci pour ces belles photos bien parlantes;nous te suivons à la trace et tu as l’air en forme,moralement et physiquement,c’est formidable!400km…qu’il te reste à cheminer sur les routes espagnoles;te dis-tu »Encore 400km? « ou bien « Plus que 400km… »
Quelle expérience tu vis…que tu nous fais partager sous le ciel changeant du nord de l’Espagne.
Nous pensons très fort à toi !
Bon courage!
Bigs bisous!
Momo J.PI
C’est très partagé comme sentiment.
Quand tu marches si longtemps chaque jour, tu as envie d’arriver.
Et à l’arrivee, tu sais que tu ne le revivras pas.
Alors tu te dis : n’ai je pas marché trop vite ?
Faut que je m’allonge pour qu’on parle docteur ?
Bises mes amis