J49 – San Nicolãs Del Réal – Reliegos 39 km
1824 juin 2013 par Jean-Claude
39. Le chiffre du jour.
39 : Comme un petit marathon sur un chemin de terre gravillonné, bien tracé, rectiligne et ombragé, mais d’une monotonie déprimante.
39 : Comme la température au sol à l’arrivée à Reliegos, à 16h.
A nouveau, départ matinal.
Devant, la lune m’ouvre le chemin. Derrière, le soleil l’éclaire.
Une ligne droite de plusieurs dizaines de Km. Un paysage unique et uniforme.
Plus propice à la réflexion et à la méditation. Moins pour la photo et le partage. Désolé.
Certains y sont venus sauver leur âme, et ont dû la rendre en chemin.
C’est le 6ème que je salue.
Sahagun, ville du milieu du chemin.
Aimery Picaud, moine poitevin du XIIè, a écrit le premier guide du chemin. Le Codex Calixtinus, bien gardé au Vatican. A l’époque, il indique Sahagun comme la huitième étape après les Pyrennées. Soit 400 km en 8 jours.! Mais à l’époque, ils avaient 20 ou 30 ans. Au delà, ils étaient déjà morts !
Au loin, la cordillère de Cantabrique et ses neiges de printemps. Et au delà, la mer !
Grâce à vous, j’ai parcouru 1 195 km, il m’en reste 329 !
A suivre ….
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Nous n’arrivons plus à te suivre!!!Tu fais des étapes de plus en plus longues!Pratiquement 1200 km parcourus…Tu nous laisses pantois!
Nous te renouvelons nos félicitations et notre admiration!Nous te savions entier et déterminé,mais là , tu nous bluffes un max!
Tu dois commencer à sentir « l’écurie »Non?
Bonne nuit ,J.Claude!
Bisous!
Momo J.PI
Non pas encore l’écurie mais l’iode et les embruns de Finisterra !!
Bises
On t’envoie un peu de fraîcheur de chez nous : 17°. Pense à nous qui nous gelons ici !
On t’embrasse, bonne nuit.
Colette
Hello
Le matin au départ, il fait 6 ou 7 maxi. Ça frise les jambettes !
Et vers 9h ça commence à taper.
Je stocke
Bises
Salut Frère,
J’avais tout simplement oublié que je pouvais te suivre sur ton blog avec ces superbes photos, quand je suis à la maison.
Je viens donc de rattrapper 300 km…en 30 minutes (c’est plus rapide que toi, même si tu sembles bien te faire de bien longues étapes).
Je constate que la barbe pousse et que le soleil ou le vino tinto, ou les deux, contribuent à te donner ce teint bien rougeaud. Si ça se transforme en un beau bronzé avant d’arriver à Santiago, fait quand même gaffe : la légende espagnole veut que le St Jacquot, il coupait la tête aux Maures qu’il croisait sur son chemin.
Pour la Paella, je comprends qu’il y a plusieurs recettes, mais aussi que la Meseta, c’est pas de la Tarte.
Je pense vraiment souvent à toi.
Lucie et Jean du Quebec arriveront seulement à Burgos vers le 26 ou 27 ; ils ont levé le pied à cause des inondations et de la pluie vers Pampelune.
Courage à toi. Je t’admire fort.
Bien amicalement.
Alain B
Salut vieux frère,
Je pense souvent à toi dans tes montagnes fraîches
Je te souhaite d’être sur le chemin en sept ou oct.
Le camino frances, c’est une autre aventure qui commence.
Nous sommes de moins en moins à être parti du Puy
Les étapes s’allongent parce que le terrain est plus facile et les occasions de faire des « pauses chapelles » moins nombreuses.
Enfin c’est vrai que le vino tinto est bon pour le teint.
Tu n’y échapperas pas !
Amitiés
Jc
bon chemin notre cher jean claude, c’est vrai ! tu nous étonneras toujours, il ne te reste plus grand chose a parcourir alors nous te souhaitons bon courage pour la suite bises de nous 2
Eh oui, c’est comme ça les Jean Claude, tu devrais le savoir !!
Bises
Allez t’es dans la dernière ligne droite.
Une douzaine de jours et l’exploit sera là.
Je tiens toujours le décompte journalier de tes kilomètres.
Et ….. de mes cartons depuis quelques jours.
Grosses pensées.
Christian.
Je ne serai pas là pour le déménagement mais pour la crémaillère sûr que oui !
Bises
Bigre des maisons creusées dans les collines, voir même en terre et en paille… J’ai cru que filant comme une fusée tu avais passé Gibraltar et abordais le Maroc!
La »finistera » ! J’imagine le moment intense où tu vas enfin voir l’océan et pouvoir aller y marcher pieds nus , ces pieds qui t’auront été fidèles pendant tout ce chemin!
Ménage toi Jean Claude, pas de burn out dans la dernière ligne droite 🙂
Bisous messins.
En fait ils appellent ça des « cuestas » et c’est pour entreposer du vin !! Ils s’en servent aussi en été pour des fiestas !! Mais pas l’hiver …
Bises
Jc
Que dire de la Meseta ? Je l’ai faite sous la pluie une semaine d’octobre et j’ai quand même aimé ce long ruban monotone dont on ne voit pas la fin. Mais plus qu’ailleurs cela t’oblige à l’intériorisation et au retour sur soi.
Pas besoin de dire que de mécréant tu es devenu pèlerin. Tous tes amis s’en rendent déjà compte.
Je continue à t’envier et à t’encourager de ménager tes forces et ton souffle. Les pèlerins d’antan, s’ils avaient 30 ans, n’avaient pas la télé, garante d’un manque d’entraînement, ni la retraite et parcouraient donc 50km par jour par nécessité. Autres temps autres moeurs.
Bisous.
Bonne continuation.
ULTREIA
Aujourd´hui, fin de la Méseta Je vais alléger mon sac à. la Cruze del Ferro.
Bises
Jc
Que dire devant tant de volonté à terminer cette escapade franco/espagnole. C’est formidable. Est ce que tu penses au retour… En train, en avion, ou tout simplement á pied. Ce serait une autre aventure. Allez encore un peu de courage et tu auras réussi l’exploit. Un grand merci de nous faire profiter des beaux paysages
Que dire ??
Juste que c’est magique … Et possible !
Alors pourquoi ne pas affutez vos lacets ?
Bises
Jc
Bonjour Jean-Claude
On t’a pris en cours de marche, mais on t’a rattrappé…bien assis devant l’ordi
Merci pour nous faire partager en quasi live ton périple
On doit avoir plein d’idées dans la tête quand on commence à voir le compteur kilométrique qui sera bientôt bloqué….à 1524km
Nous te souhaitons beaucoup de courage pour terminer ce périple hors norme.Amitiés
Merci de votre visite,
C’est vrai que 8 à 9 h de marche par jour, ça libere l’esprtit
Bises a vous deux
Jc