J54 – Molinaseca – Trabadelo 40 km
72 juillet 2013 par Jean-Claude
Molinaseca est une petite ville très touristique au bord du rio Merueno,
et les nombreux restaurants et bodegas se vident tard dans la nuit.
L’albergue Santa Marina est au bord de la route principale qui reconduit tous ses fêtards.
La chaleur, le bruit, et les effets cumulés de la promiscuité (!) du dortoir, ont eu raison de mon sommeil.
5h, je quitte la pièce avec mon sac préparé la veille.
Aujourd’hui je traverse la vallée du Bierzo,
réputée pour ses vins à fort tempérament !
Une seule ville importante au programme : Ponferrada, cité médiévale
et sa forteresse templière,
mais qui a raté son urbanisation, et gâché son environnement.
Une ville devenue moche avec sa banlieue verrue pour confirmer.
Tout au long du chemin, une succession de terres patiemment ouvragées,
des vergers variés et colorés,
séparés par des alignements de vignes finement peignées.
Un riche patchwork de cultures pour distraire et égayer les collines.
Le démarrage est difficile ce matin. Mes affaires ne trouvent pas leurs places. Le sac pèse et me coupe le dos. La sacoche et la gourde se disputent ma ceinture.
Je paie la descente abrupte d’hier. Genoux, hanches, chevilles, et pieds ont décidé de me faire payer la journée.
Les dix derniers km sont longs et pénibles, coincé entre une bordure de béton et la glissière de sécurité. Heureusement, c’est samedi, peu de circulation.
Le chemin longe la route nationale, avec l’ombre de l’autoroute en surplomb.
Le sol est brûlant, l’air chaud, et empesé.
Je décide d’insister pour raccourcir l’étape de demain.
Aujourd´hui, péniblement , j’ai parcouru 1 362 km, il m’en reste 162 !!!
A suivre …..
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« ça vient bon », comme on dit en Franche-Comté.
Tu vas bientôt voir le bout du bout.
J’en suis tout ému et excité pour toi qui me fais rêver (on serait pas un poil maso, des fois ?)
J’en reviens pas de constater les distances que tu te tapes depuis quelques jours : les chevaux sont lâchés….
Mais en matière d’écologie, je pense qu’on peut trouver mieux que de construire des autoroutes en hauteur pour faire de l’ombre sur le Camino des pélerins.
Tu finis vraiment en boulet de canon….
162 km le dimanche soir..???
A ce rythme-là, l’exploit est pour la fin de semaine.
Finalement tu auras réussi …. chapeau bas…!!!
il parait que la cerveza est bonne en espagne?
bon courage tu tiens le bon bout (du chemin)
à bientot
biz
Salut vieux compère !
En ce moment,
Je suis dans une petite pension familiale. Chambre perso. J’en peux plus des dortoirs et des spanishs débridés
J’ai des pb. de messagerie. J’ai perdu 2 journées d’articles. Alors je m’y recolle la soirée. Pour mes aficionados.
À bientôt, j’espère.
Jc
Non seulement la cerveza est bonne mais elle est obligatoire pour le peregrinos !
Les spanishs mettent autre chose dans leurs bidons
Bises a tous
Jc
Quel dommage de tracer le chemin ,le camina au bord de l’autoroute surtout par un ciel d’azur et une température caniculaire, alors que le paysage est ,ma foi , joli et coloré…Se perdre parmi les vignes est mille fois plus agréable et serait peut-être émaillé de dégustation de vin ensoleillé…
Mais ton aventure touche à sa fin et comme tu rallonges tes étapes(40km,un record!),tu seras bientôt arrivé…Et ton arrivée ne sera pas en direct? Nous ne serons prévenu que le lendemain… ???
En tout cas ,respect pour cette performance…
Affectueusement!
Momo J.Pi
Bon courage, nous avons l’impression qu.il ne ne reste plus grand chose à parcourir, mais il en reste quand même 162 ,qu’ elle aventure!!!! Prends soin de toi , nous pensons bien à toi bises de nous 2
40 kms Jean Claude! Est ce bien raisonnable… Si tu lève le pied tu peux finir en 60 jours tout rond ce qui me parait déjà extraordinaire…
J53 le 28 juin, j54 le 02 juillet… Tu dois en fait en être au 57 et il te reste sans doute moins de 100 kms: incroyable. Ce doit être l’effet »spartan race » 🙂
Ménage toi Jean Claude pour finir en beauté et rentrer sereinement, tranquillement.
Gros gros bisous de nous 5
Jeff