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J55 – Trabadelo – O Cebriero 25 km

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2 juillet 2013 par Jean-Claude

Dimanche 30 juin.
J’ai allongé l’étape d’hier, pour faire l’ascension du col plus tôt dans la matinée.

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O Cebriero, c’est la 2ème épreuve de montagne du chemin.

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Cela ressemble beaucoup, à la montée de Roncevaux.

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Même dureté, même beauté.

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La chaleur en plus.

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Il faudrait être peintre pour savoir capturer tant d’impressions.

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Il faudrait être écrivain pour savoir avouer tant d’émotions.

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J’ai cueilli les images, et je vous laisse les mots.

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O Cebriero, porte d’entrée de la Galice,

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est un minuscule village de pierre aux maisons rondes, à toit de chaume.

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Le chemin débouche par un sentier bien à l’abri d’un tunnel de chêne.

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A l’arrivée, un monument traçant tous les chemins en Europe

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et un parking rempli d’autocars de touristes en excursion.
Réveil brutal.
Les rues du village ressemblent à une grande kermesse. Les boutiques et les restaurants débordent.
Je ne m’y attendais pas.

A l’église,

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un moine accueille les pèlerins pour apposer le sello (tampon), et les visiteurs pour récolter les offrandes. Drôle de mélange.


Je préfère poursuivre. Je vais chercher un hébergement à Hospital da Condesa.

Aujourd’hui, j’ai parcouru 1 387 km, il m’en reste 137 !
A suivre ….


1 commentaire »

  1. CHRISTIAN le pelegrino dit :

    Très belle montée et très beau paysage, quand tu es sur ce chemin poussiéreux pendant quelques heures en plein soleil .
    Les arbustes, les fleurs, avec des vaches qui commencent à circuler tranquillement sur le chemin pour aller aux pâtures, elles connaissent la route;
    et que tu arrives au col d’O Cebriro 1298m .Que tu te dis bientôt Santiago c’était la dernière grande épreuve de mon chemin .Traverser cette Galix sauvage avec un retour de 50 ans par le mode de vie de ces villages. Ces paysans parlants à leurs vaches en galiciens .Qui sont constamment avec leur chien, pas des petits; un homme un chien ! même les femmes ont leurs chiens là tu te dis c’est la vie.J’ai vécu ce moment de bonheur comme beaucoup de pérégrinons, qui arrivent au terminal de leur chemin

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