Le soleil a transpercé très tôt les rideaux ajourés du dortoir. Une seconde journée de lumière s’accroche à nos sacs.

Le beau temps a remis de nouveaux pèlerins sur la route.

D’ailleurs, je rencontre de plus en plus de sacs légers et de coquilles qui pendouillent !

A en peser les équipements, certains ne vont pas bien loin.
Mais chacun son chemin.
Une nouvelle activité s’est développée entre les villes étapes. Des coursiers taxis, prennent en charge les bagages aux hébergements, et les voyageurs en mal de dos, ou en mal de biens, gambadent plus légèrement sur les sentiers et les routes, pendant quelques jours.
On les reconnait facilement le soir aux étapes. Leurs tenues, et leurs couleurs diffèrent chaque jour. Leur comportement festif du soir, souvent irrite et fatigue le pèlerin épuisé.
Mais chacun son chemin : même avec un cendrier qui pendouille !!

Un de ces jours, je vous raconterai l’histoire et la légende de la coquille de St Jacques (dit le Majeur, because JC (pas moi, le  vrai) avait un frère qui s’appelait également Jacques !)
Juste à savoir que pour lui, ça s’est passé en 44 après JC (pas moi, l’autre) ; il a fait une mauvaise rencontre avec Hérode le jeune, et ça c’est mal terminé, Bêtement décapité. Mais plus tard, on en reparle.

D’ailleurs, j’ai trouvé la première représentation en France de St Jacques le Matamore (le tueur de Maures), dans l’église de AROUE en pays basque.

Arrivée à Sauvelade : le gîte communal est logé dans une abbaye du 12ème siècle.

Majestueuse, de pierre froide et austère, elle ne nous abritera pas ce soir.
Nous poursuivons qques km jusqu’au domaine de Lacassie. Vaste propriété de terres et de bâtiments, où nous trouvons un accueil et un confort plus contemporain.

J’ai parcouru 668 km, il m’en reste 856 !
A suivre …